La Chèvre Jaune By: Paul de Musset (1804-1880) |
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La Chèvre Jaune by Paul de Musset is a beautifully written novella that tells the tale of a young artist, Maurice, who falls in love with a mysterious woman named Irma. The story is set in the picturesque French countryside, against the backdrop of a sleepy village and the rolling hills of the countryside.
The prose is elegant and lyrical, evoking a sense of nostalgia and longing that resonates throughout the narrative. The author does a wonderful job of capturing the fleeting moments of joy and sadness that accompany love, as well as the complexities of human emotion.
The characters in the novella are well-developed and nuanced, with Maurice serving as a relatable and sympathetic protagonist. His love for Irma is palpable and raw, making their relationship both heartbreaking and poignant.
Overall, La Chèvre Jaune is a captivating and emotionally resonant read that will stay with you long after you've turned the final page. I highly recommend it to anyone looking for a thought-provoking and beautifully written piece of literature. LA CHÈVRE JAUNE PAR PAUL DE MUSSET. 1848. TOME PREMIER. CHAPITRE I. On fait, en Sicile, une grande consommation de lait de chèvre. Tous les matins, quantité de troupeaux descendent des montagnes et parcourent les villes en distribuant le lait de maison en maison. Le dormeur, réveillé par le son joyeux des clochettes, ouvre sa fenêtre et s'amuse à regarder ces escadrons de nourrices qui apportent dans leurs mamelles le remède des poitrines malades et le déjeuner des enfants sevrés. Les chèvres possèdent la mémoire spéciale des localités. Le troupeau s'arrête avec un instinct merveilleux devant chaque porte où il y a un chaland, et la nourrice chargée d'alimenter la maison se détache aussitôt de la bande pour venir se faire traire avec un air soumis et grave, comme si elle comprenait l'importance de ses fonctions. Les chevriers, n'ayant pas de coups à donner ni de cris à pousser comme les conducteurs de boeufs, sont des gens d'humeur douce qui gagnent leur vie sans beaucoup de fatigue, finissent leur journée de bonne heure, et vivent plutôt en associés qu'en maîtres avec leurs compagnes cornues. En 1842, il y avait, dans la pauvre ville de Syracuse, un petit chevrier âgé de seize ans, qu'on appelait Cicio, par diminutif de Francesco... Continue reading book >>
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