Fort comme la mort   By: Guy de Maupassant (1850-1893)

"Fort comme la mort" is a captivating novel by Guy de Maupassant that takes the reader on a journey through the complexities of love, passion, and sacrifice. The story follows the life of artist Olivier Bertin and his tumultuous affair with the beautiful and enigmatic Madame de Guilleroy. Through Maupassant's vivid and evocative writing, the reader is whisked away to the luxurious and decadent world of Parisian high society in the late 19th century.

The characters in the novel are richly drawn and deeply flawed, making them both relatable and intriguing. Bertin's obsessive love for Madame de Guilleroy is both his salvation and his downfall, leading him to make choices that ultimately have devastating consequences. The novel explores themes of desire, jealousy, and the fleeting nature of beauty, while also delving into the darker aspects of human nature.

Maupassant's prose is elegant and poetic, drawing the reader in with its lyrical beauty and emotional depth. The novel is a gripping and thought-provoking read that will linger in the reader's mind long after the final page is turned. Overall, "Fort comme la mort" is a masterful exploration of the intricacies of the human heart and the lengths to which we will go for love. Highly recommended for fans of historical fiction and literary romance.

First Page:

Mais à peine entrée dans la haute pièce sévère et drapée, la clarté joyeuse du ciel s'atténuait, devenait douce, s'endormait sur les étoffes, allait mourir dans les portières, éclairait à peine les coins sombres où, seuls, les cadres d'or s'allumaient comme des feux. La paix et le sommeil semblaient emprisonnés là dedans, la paix des maisons d'artistes où l'âme humaine a travaillé. En ces murs que la pensée habite, où la pensée s'agite, s'épuise en des efforts violents, il semble que tout soit las, accablé, dès qu'elle s'apaise. Tout semble mort après ces crises de vie; et tout repose, les meubles, les étoffes, les grands personnages inachevés sur les toiles, comme si le logis entier avait souffert de la fatigue du maître, avait peiné avec lui, prenant part, tous les jours, à sa lutte recommencée. Une vague odeur engourdissante de peinture, de térébenthine et de tabac flottait, captée par les tapis et les sièges; et aucun autre bruit ne troublait le lourd silence que les cris vifs et courts des hirondelles qui passaient sur le châssis ouvert, et la longue rumeur confuse de Paris à peine entendue par dessus les toits... Continue reading book >>